De l’autre côté du décor, avec les bénévoles et les techniciens

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Elona et Léa sont parties sur le terrain pour questionner les bénévoles qui participent et font vivre le festival :

Que signifie pour vous le mot «bénévole » ?

Jean Michel : Pour moi, c’est participer à une activité que l’on aime et avoir sa rétribution en profitant des spectacles.

 

Est-ce que ça fait longtemps que vous travaillez au festival en tant que bénévole ?

Jean Michel : C’est ma deuxième année au festival.

Êtes-vous bénévole dans un autre contexte ?

Jean Michel : Je suis aussi bénévole dans une bibliothèque municipale. 

Quelles sont les mesures qui peuvent encourager et inciter les gens à faire du bénévolat ?

Anne Marie : Pour moi, il faut donner une contrepartie c’est-à-dire, comme ici, que les bénévoles puissent assister au concert. il faut aussi que les bénévoles se reconnaissent dans l’association qu’ils aident. 

Quels rôles occupez-vous au festival ?

Jean Michel : Je fais l’accueil, la sécurité, le contrôle aux portes et  le placement.

Un mineur peut-il être bénévole ?

Jean Michel : Non, je ne pense pas.

Aimez-vous être bénévole ?

Jean Michel et Anne Marie: Oui, un grand Oui !

Un peu plus loin, nous croisons le régisseur général du festival, Christophe Renaud, entre deux chargement il prend le temps de répondre à nos questions.

Combien de temps mettez-vous à tout installer ?

Cela prend beaucoup de temps, aujourd’hui c’est le premier jour du festival et nous avons commencé vendredi dernier donc ça fait une semaine.

Comment cela se passe au niveau de l’installation technique ?

Alors le son, il n’y en pas beaucoup puisque c’est un festival de musique classique donc il y a très peu de sons amplifiés. Un des seuls concerts où il y en a est le concert de ce soir le « Bal Trad ». Les lumières c’est pareil, c’est un peu le parent pauvre de la musique classique. L’essentiel c’est la musique en direct avec les instruments qui sont joués en acoustique. Du coup il n’y a pas trop de problèmes de sons et de lumières. Par contre, le gros du travail reste l’installation et le déplacement d’instruments. Il y a énormément de changement de clavecins et d’orgue, de mise en place d’ensembles différents  sur la scène de l’Abbaye. Tout ça prend énormément de temps et parfois on a quelques surprises.

Est-ce que c’est dur d’être le chef de tous les techniciens ?

Cela dépend des personnes dans l’équipe.Moi je ne me considère pas spécialement comme chef. Mais plus comme quelqu’un qui sait ce qu’il a à faire donc forcément ils écoutent. Mais l’équipe que j’ai construite pour l’Abbaye aux Dames est formidable. Je peux lui demander beaucoup et je sais que s’il y a des problèmes ils seront là. Chacun à ses compétences pour répondre à toutes les situations.

Un peu plus loin nous avons croisé Agnès Pautrel, attaché de production festival.

Combien y a-t-il de musiciens durant le festival ?

Environ 400.

Comment organises-tu les arrivées des musiciens ?

Cela dépend, une partie des ensembles gère elle-même leur voyage. Pour les plus petits ensembles nous réservons directement. C’est assez variable.

Y a-t-il des musiciens qui annulent à la dernière minute ?

Oh oui ! De toute façon la dernière semaine avant le festival  il ne s’agit plus d’organiser, il s’agit de défaire ce qu’on a prévu, de refaire et d’actualiser. Donc oui cela arrive tout le temps.

Où sont logés les musiciens ?

Une grosse partie est dans les hôtels de Saintes, une soixantaine sont en contrat de location avec des Saintais, des particuliers qui mettent à disposition leur maison ou un studio chez eux. Et on accueille aussi des musiciens au premier étage de l’Abbaye.

 

Elona Mignonneau/ Violete Léa