Concert spatialisé

La Tempête
Simon-Pierre Bestion, création, arrangements, direction et mise en espace
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« REQUIEM IMAGINAIRE POUR CHARLES QUINT – LA BOMBA FLAMENCA »
Compositeurs du siècle d’or espagnol
Codex Calixtinus (XIIe siècle) Congaudeant catholici
Clément Janequin (1485-1558) La Guerre (extrait)
Mateo Flecha, “el Viejo”(1481-1553) La Bomba (extrait)
Pierre de Manchicourt (1510-1564) Introït (extrait du Requiem)
Luys de Narváez (1500-1555) Mille regres (El tercero libro del Delphin de musica)
Cristóbal de Morales (1500-1553) Kyrie (extrait de la Missa Mille regretz, d’après Josquin Desprez)
Nicolas Gombert (1495-1560) Musae Jovis (in memoriam Josquin Desprez)
Chanson traditionnelle arabo-andalouse Nawa Assar – Muwash’shah (chanson d’amour)
Juan del Encina (c.1468-1529) Una sañosa porIía (extrait du Cancionero de Palacio)
Llibre vermell de Montserrat (XIVe) Ad mortem festinamus
Thomas Crecquillon (c.1505-1557) Mem (extrait des Lamentationes Hieremiae prophetae)
Chant chrétien mozarabe (XVe siècle) Alleluia – Videant pauperes
Chant traditionnel de Samaa marocain نشيدة لمحمد المقيط (Tarakto bèbè rajè)
Chansons traditionnelles arabo-andalouse Démarche ondulante – Épris d’une gazelle
Chant traditionnel séfarade Ir me kero madre a Yerushalaiym
Codex Calixtinus (XIIe siècle) Dum esset salvator in monte
Pedro de Escobar (c.1465-1554) Sanctus & Benedictus (extraits du Requiem)
Marbrianus de Orto (c.1460-1529) Guimel (extrait des Lamentationes Hieremiae prophetae)
Cantigas de Santa Maria (XIIIe siècle) Tod’ aquel que pola Virgen
Mateo Flecha, “el Viejo” (1481-1553) El Fuego
Cristóbal de Morales (1500-1553) Parce mihi, Domine (extrait de l’OfIicium defunctorum, requiem pour Charles Quint)
Pedro de Escobar (c.1465-1554) Agnus Dei (extrait du Requiem)
Antonio de Cabezón (1510-1566) MagniIicat (d’après le Fabordone y glosas del primer tono llano)

« En 1558, deux ans après avoir abdiqué en faveur de son fils Philippe II et s’être retiré au monastère de Yuste (dans l’Estrémadure), Charles Quint organise une fausse cérémonie pour ses propres funérailles ! Voulait-il être le premier homme à assister à un moment aussi émouvant et solennel ? Ou était-ce seulement une répétition afin de contrôler le bon déroulement de l’office et de sa théâtralité ? Il meurt quelques semaines plus tard, et cette fois pour de vrai ! Cet office imaginaire, recomposé, porte bel et bien son nom. Il ne s’agit en rien d’une reconstitution historique mais plutôt de la prolongation d’un travail de recherche sur un répertoire que j’affectionne. J’ai voulu ce requiem imaginaire comme le témoin d’une époque complexe et passionnante, à la charnière entre le monde médiéval et celui qui représentera les grandes découvertes du vieux continent. »
Simon-Pierre Bestion

Durée : 1h45

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