Rhizottome est né de la rencontre de deux instruments : celle du saxophone sopranino de Matthieu Metzger et de l’accordéon d’Armelle Dousset.

C’est d’abord dans la rue et les bals qu’ils commencent à jouer à partir de 2008 – en France, au Portugal, en Belgique ou en Italie. Portés par les airs néo-traditionnels et des mélodies plus classiques, ils composent progressivement leur propre répertoire, et le présentent depuis lors à des auditoires très variés.

Rhizottome vient d’un terme ancien d’herboristerie désignant le « coupeur de racines ». Leur musique est toujours accompagnée par ce champ lexical de la botanique, comme autant d’analogies poétiques à inventer et à questionner : les racines et la tradition, l’emprunt et la bouture, les radicelles et l’improvisation…

Prendre, reprendre, retourner des compositions dont les structures sont inspirées par les musiques traditionnelles ou anciennes, les exploser en envolées improvisées pour mieux les re-composer. Les codes et les repères sont à prendre et à envoyer valser. C’est donc bien d’une cartographie intime et musicale qu’il s’agit, qui invite au voyage et à la danse. D’où le désir de faire partager ces explorations à des publics toujours plus différents, toujours plus loin dans les corps, là où les traits possibles d’un imaginaire commun se tissent.

Projet Lauréat de la Villa Kujoyama (Kyôto) en 2015, le duo devient quartet avec des artistes japonais.

Leur dernier disque « Malherbologie » est sorti en octobre 2020.