Marie-Suzanne de Loye
Marie-Suzanne de Loye a débuté la musique sur un orgue du XVIIe siècle. Par la singularité de sa palette sonore, cet instrument déterminera son goût pour les musiques anciennes.
Après des études d’orgue au CRR de Paris, deux nouvelles envies se révèlent : celle de fabriquer le son elle-même et surtout l’envie de jouer avec d’autres musicien.ne.s.
Elle décide alors de se consacrer à la viole de gambe.
Elle suit l’enseignement de Nima Ben David au CRR de Boulogne-Billancourt et y obtient un DEM de musique ancienne. En parallèle, elle mène des études universitaires à la Sorbonne Paris IV dont elle sort diplômée en musicologie.
Aujourd’hui, Marie-Suzanne explore les différentes couleurs de la viole au sein de multiples formations. Elle joue pour des compositeurs contemporains tels que Lionel Ginoux, Jean-Pierre Seyvos et Zad Moultaka. Il y a quelques années avec Animal K (trio formé avec la performeuse Violaine Lochu et le guitariste électrique Serge Teyssot-Gay), elle arrange le répertoire de chansons françaises du duo viole – voix Datura. Elle rencontre le folk irlandais et français du quartet de Cathy Gingelli.
Fidèle à sa formation de départ, elle joue régulièrement avec des ensembles de musiques anciennes comme l’Achéron, La Tempête ou l’ensemble Marguerite Louise.
Elle s’intéresse également aux musiques ouest-asiatiques. Que ce soit avec le quintet de musique persane Atine, ou bien aux côtés du musicien kurde Rusan Filiztek, et enfin au sein de l’ensemble Chakâm qui mêle inspirations arabes et iraniennes.
En 2021 elle débute le cursus de formation Kreiz Breizh Akademi en Bretagne. Dédié aux musiques modales, l’édition KBA#9 actuellement en tournée, mêle chant, orchestre à cordes frottées et musiques électroniques.
Elle fait partie du collectif de musicien.ne.s Chant Funérailles qui accompagnent les cérémonies funéraires civiles.
Marie-Suzanne joue sur une basse de viole à 7 cordes, d’après Michel Collichon (Paris, 1691) fabriquée par Arnaud Giral en 2009.