Jean Rondeau, clavecin
Myriam Rignol, viole de gambe

Johann Sebastian Bach
Prélude (Fantasia) en do mineur BWV 997
Sonate n°3 en sol mineur BWV 1029
Vivace – Adagio – Allegro
Suite pour violoncelle n° 2, BWV 1008 transcrite pour viole de gambe
Prélude en mi mineur
Sonate n°1 en sol majeur BWV 1027
Adagio – Allegro ma non tanto – Andante – Allegro Moderato
Sonate n°2 en ré majeur BWV 1028
Adagio – Allegro – Andante – Allegro

Jean-Sébastien Bach est toujours resté fidèle à la viole de gambe, l’utilisant volontiers lors des épisodes les plus tragiques de ses Cantates et Passions.
On ne connaît pas avec certitude la date ni le lieu (Cöthen vers 1720 ou Leipzig vers 1730 ?) de la composition des trois sonates pour viole de gambe et clavecin obligé. Il s’agit en réalité de sonates à trois : au clavecin la main droite dialogue à égalité avec la viole de gambe, tandis que la gauche assure l’accompagnement de basse chiffrée.
Les deux premières adoptent la structure des sonates d’église en trois mouvements. La troisième (sol mineur) proche du style concertant italien est en quatre mouvements, le premier évoquant irrésistiblement le troisième Brandebourgeois.

Durée : 1h